
Personnage emblématique de La Réunion, Alain Peters est le précurseur de l'ouverture musicale réunionnaise aux influences mondiale de l'époque (travail avec Les Caméléons).
Dès l'âge de 13 ans, il s'est tourné vers la musique et n'a pas poursuivi ses études au-delà de la seconde. Happé par la pop musique au milieu des années 60, il s'est d'abord illustré au sein de groupes tels que Les Lords ou Pop Décadence, jouant au gré des bals organisés dans l'île, avant de prendre le virage du rock progressif au travers d'un groupe dénommé Les Caméléons adeptent de bufs psychédéliques permanents. A cette époque ses influences étaient du côté de Led Zeppelin et Hendrix.
Rongé par l'alcool, problème dont il ne s'est jamais vraiment débarrassé, il s'est tourné vers l'étude de la philosophie hindoue et de la poésie. Ce fut le préalable d'une prise de conscience progressive de sa créolité qui allait lui permettre de retrouver une seconde jeunesse musicale. Alain Peters accompagnait ses chants révoltés d'une Takamba, luth africain utilisé par les griots du sahel.