
Sa voix divine ne s'oublie pas. Il envoûte quand on le rencontre et grave de très sages paroles dans la mémoire. Refusant tout misérabilisme, il se tient droit face aux malheurs d'Afrique, dans des chansons engagées mais jamais enragées. Il regarde les gens dans les yeux avec espoir et en fait aujourd'hui une grande source d'inspiration. Olivier carbure à l'émotion brute, ce qui lui vaut le respect de ses pairs congolais et désormais français. Chez lui, ils ont décelé cette sensibilité à fleur de peau, et un génie certain pour la guitare. Un talent inné découvert enfant, qu'il n'oublie pas de travailler encore et toujours. Entre arpèges ensoleillés, feelings jazz et ambiances bluesy.
Né à Kinshasa le 06 mai, commence la guitare très
jeune, sous l'influence des grands maîtres de la musique
congolaise Franco, pépé Félix Manuaku et Dr Nico.
Le directeur de la chorale de Kinshasa le remarque alors
qu'il s'exerce sous un manguier, et lui propose de rejoindre le choeur.
À 12 ans, Olivier fait alors ses premiers armes sur scène,
en faisant résonner sa voix et sa guitare dans les églises de
Kinshasa.
A l'adolescence, il intègre l'Institut National des Arts de
Kinshasa, afin d'apprendre le langage universel de la
musique et de perfectionner son jeu de guitare. Sa mère
Fololo Rose, ne s'en réjouit pas, considérant la musique
comme un métier de délinquant.
À 18 ans, alors qu'il joue "Europa" de Carlos Santana
en concert, le grand poète congolais Lutumba Simaro
monte sur scène et l'invite à rejoindre le groupe mythique
de feu Franco, le TP OK jazz actuel bana ok.